Article de Catherine Schwaab, Paris Match (13 janvier 2016)
Il vous reste jusqu’à ce samedi 16 janvier pour casser votre tirelire et vous offrir une œuvre de Jacques Bral. Ou, Bral, le cinéaste, (« Le noir vous va si bien » et plei d’autres films). A Paris, sur les deux étages de l’historique Galerie Etienne de Causans, il se fait plasticien, et expose ses peintures réalisées de 1965 à 2015.
Les oeuvres de Jacques Bral
A la fois figuratif et stylisé, formidablement expressif.
D’une maîtrise éblouissante sur toute la ligne : construction de l’œuvre, équilibre des lignes, intensité et subtilité des couleurs… Qu’il réalise des portraits qui claquent et s’impriment immédiatement dans le cerveau, ou qu’il se lance dans des compositions plus complexes, il tient l’œil de son spectateur avec une sûreté qui vous scotche.
Cinquantes années de peintures !
Cinquante années de peintures !
Jacques Bral, irano-français, à la soixantaine et n’a pas arrêté de peindre depuis l’adolescence. Bizarrement, ses peintures actuelles sont aussi juvéniles, sinon plus éclatantes, que ce qu’il faisait dans sa jeunesse. Le galeriste Etienne de Causans ne s’y est pas trompé, lui qui possède un fond impressionnant d’artistes contemporains, français (Romatier), japonais (le groupe Biken) et russes, mais aussi des Corot, des Delacroix.
Les prix ? de 3000 à 13 000 euros pour les très grands formats. C’est une somme, mais cela devrait coûter dix fois plus. Eternel problème de la sous-évaluation des artistes français sur le marché international.
En tout cas, si vous cherchez de quoi personnaliser vos murs, illuminer un hall, doper votre intérieur, c’est Bral qui fait mal !