Hommage à Jacques Bral
Lors du Salon d’Automne 2021, qui s’est tenu à Paris du 28 au 31 octobre 2021, un hommage a été rendu à Jacques Bral :
Né à Téhéran en 1948, Jacques Bral commence à dessiner, frénétiquement, dès son plus jeune âge. Ses cahiers d’écoliers sont remplis de croquis, sa chambre d’enfant recouverte de dessins du sol au plafond.
Il arrive en France en 1966. Il y étudie l’architecture à l’Ecole des Beaux Arts de Paris et fréquente assidûment les ateliers d’artistes de Montparnasse.
Devenu cinéaste à partir des années 70, il est auteur de sept longs métrages, réalisés entre 1975 et 2012. On lui doit, entre autres Une Baleine qui avait mal aux dents avec Bernadette Lafond et Francis Blanche, Extérieur, Nuit, film culte avec Christine Boisson, André Dussollier et Gérard Lanvin, récompensé à Cannes et Locarno, Polar, avec Jean François Balmer.
Jacques Bral ne cessera pourtant jamais de peindre, comme en témoignent les centaines de toiles et de dessins qu’il laisse derrière lui. À l’occasion de sa rétrospective au Salon d’Automne de 2014, Salon alors présidé par son ami Noël Coret, celui-ci écrira : « À ce jour non divulguée, l’œuvre s’avère d’une intensité expressive hors du commun. Dans le silence de l’atelier, toile après toile, Jacques Bral met en scène un univers onirique hautement poétique où il explore sans retenu les voies labyrinthiques d’un rêve éveillé que l’on pourrait intituler « Intérieur luit »… Plus qu’une simple découverte : un choc ! »
Jacques Bral a consacré les dernières années de sa vie à un projet de sculptures monumentales, exécutées en bronze d’après ses tableaux. La première série de ces sculptures, qui mesurent jusqu’à deux mètres de haut, a été achevée, quelques semaines à peine avant son décès.
C’est sa toute première création, Le Portrait, format « miniature » qui est exposée aujourd’hui devant vous.